Affublée d'un "bec de lièvre" à sa "naissance" (et vous trouvez ça drôle ?!), la 166 supporte mal la comparaison avec sa devancière, la 164. Au chapitre de la tenue de route, de la motricité ainsi que de la finition (exeption faite de la fantastique 164 Q4), force est de constater qu'elle ne pouvait que progresser. Néanmoins, en terme de design, la marque transalpine nous avait habitué à mieux...
On a souvent vu des journalistes s'en prenant avec virulence à la 164. Et pourtant, il suffit de comparer les chiffres de ventes des deux routières d'Alfa (269 894 ventes pour la 164 contre 99 498 pour sa remplacante) pour se rendre compte de l'étendue des dégâts...
Pourquoi la 166 fut-elle boudée du public ? La faute à un design manqué ou à une féroce concurrence (dominée par les berlines allemandes... il faut l'avouer...) dans un segment sans pitité ?