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" Je pense qu'il faut parler de l'authenticité d'une marque. En effet, il convient de distinguer les produits d'une marque indépendante de ceux d'une marque inféodée à un groupe exploitant d'autres marques. Simple réalité industrio-marketo-financière.

Dès lors que la marque Alfa Romeo a été viabilisée et installée durablement sur le marché automobile, dans les années 1920, on peut considérer qu'il s'agit d'une marque authentique à part entière. Et ce, même si son histoire fut ensuite plusieurs fois liée à quelques consortiums financiers.

Si la logique financière, parfois imposée par la seule survie, a mené à démocratiser une gamme élitiste, c'est assurément un tournant industriel, mais pas une perte d'authenticité. Ainsi, une marque peut produire des modèles décriés ou moins attractifs, selon la conjoncture ou les choix de sa direction.

Mais dès lors que la marque entre dans le giron d'un concurrent, on peut considérer qu'il s'agit d'une absorption, et donc d'une opération de concentration industrielle. La marque perd alors toute authenticité puisqu'elle répond dorénavant aux logiques industrielles de son ancien concurrent ! Tous les exemples anciens ou récents l'ont clairement montré : Rolls-Royce, Bentley, Jaguar, Citroën, etc, etc...

Seule reste une appellation d'origine incontrôlée, qu'arborent des produits au mieux "hybrides", au pire "rebadgés".

Il faut être naïf ou rêveur pour croire le contraire...Une alfa de l'ère fiat ne peut prétendre être une authentique alfa, c'est simplement une appellation".
Johnson