1967 : Les Giulia 1750 et 2000. Pour différencier le premier modèle du second, il faudra observer les feux ainsi que la calandre, plus arrondie sur le 2000 sortie en 1971.
1967 : Première version du prototype Montreal. Il reprenant le châssis de la Giulia Sprint GT à un détail près (longueur ainsi que largeur amplifiées mais même empattement). le 1600 double arbre est retenu pour la motorisation.
1968 : C'est en 1968 que Bertone signe le prototype le plus spectaculaire de son époque. Cet exercice de style sera copié par d'autres constructeurs sans parvenir à rivaliser en terme d'esthétisme. C'est notamment dans le procédé d'ouverture spécifique des portières, de sa hauteur réduite, de ses courbes tendues, de ses ouies au centre du caport que le prototype trouvera toute son originalité.
1970 : Trois ans après sa première apparition à l'exposition universelle de Montreal (fêtant alors son centenaire) l'auto reprenant le nom de la ville est présentée au salon de Genève 1970. Le joyau de cette auto loge dans le compartiment moteur. Un 8 cylindres en V à 90° développant 200 chevaux à 6500 tours/ minute. Tout en alliage léger, il est dérivé des Alfa 33 Sport prototype de compétition. Les heureux propriétaires prennent possession des clefs à partir de l'année 1970.
1976 : Griffé Bertone, voici un autre prototype qui étonne par son futurisme. Un jour peut-être, cette Alfa sortira, motorisée par l'Hydrogène ! Sa ligne sera alors toujours "à la page". C'est à cela que l'on reconnait un grand carrossier...
1983 : Bertone ne réalisea pas que des chefs d'oeuvre ! La preuve avec cette seconde version d'Alfa 6 se caractérisant par sa ligne banale aux feux et pare chocs démesurés. Ah... les fanatiques de la "Sei" vont rechigner... Je sais bien, toutes les Alfa ont des fanatiques ! Celle-ci en fait partie ! Force est de constater que Pininfarina, carrossier voisin, sera plus inspiré lors du design de sa remplacante, la 164 ! (comment ça il y a du favoritisme ?!!).
