Celles-ci devaient être à la fois puissantes et robustes pour s'accommoder du réseau routier embryonnaire et de la géographie contrastée de la péninsule. Il fallait encore y ajouter un goût plus typiquement italien pour les performances et la belle mécanique que les petites Darracq étaient bien incapables de satisfaire. Deux ans après son installation à Milan, la branche italienne de Darracq se trouvait au bord de la faillite.
C'est alors que l'affaire fut reprise par des financiers locaux, résolus à donner une nouvelle orientation à la firme. Un nouvel administrateur, fut nommé: le "cavaliere" Ugo Stella et on engagea comme chef du bureau d'études l'ingénieur Giuseppe Merosi, qui avait déjà fait parler de lui en créant deux excellents modèles pour la firme Bianchi.